Washington, 23 juillet (LaPresse) – L’administration Trump critique l’Europe concernant la liberté d’expression, affirmant que sa régulation des réseaux sociaux et des plateformes en ligne équivaut à une censure orwellienne. « En Europe, des milliers de personnes sont condamnées pour avoir critiqué leurs propres gouvernements. Ce message orwellien ne trompera pas les États-Unis. La censure n’est pas la liberté », peut-on lire dans une publication du département d’État américain. « Tout ce que protège le DSA, ce sont les dirigeants européens contre leur propre peuple », déclare le département d’État à propos du Digital Services Act (DSA), le règlement européen sur la technologie et les réseaux sociaux. Le post est accompagné d’une déclaration de la mission française auprès de l’ONU qui, au contraire, affirme : « En Europe, on est libre de s’exprimer, mais pas de diffuser des contenus illégaux. » Politico souligne que cette publication fait écho aux déclarations du vice-président américain JD Vance, qui avait critiqué les gouvernements européens lors de la Conférence sur la sécurité de Munich en février. Le média rappelle également qu’en mai, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé une nouvelle politique de restriction des visas visant des responsables étrangers considérés comme complices dans la censure de contenus en ligne publiés par des Américains, en ciblant particulièrement l’Amérique latine et l’Europe.
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