Séoul (Corée du Sud), 6 août. (LaPresse/AP) – L'épouse de l'ancien président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol a comparu devant le tribunal pour être interrogée par un procureur spécial, alors que les enquêteurs élargissaient leur enquête sur des soupçons de manipulation boursière, de corruption et d'ingérence dans les nominations au sein du parti.L'enquête sur Kim Keon Hee est l'une des trois enquêtes distinctes menées par le procureur spécial à la demande du nouveau gouvernement libéral de Séoul contre la présidence de Yoon, destitué en avril et à nouveau arrêté le mois dernier pour avoir imposé brièvement la loi martiale en décembre. La prise de pouvoir soudaine et mal planifiée du conservateur, le 3 décembre, s'est produite lors d'un affrontement apparemment routinier avec les libéraux, qu'il a décrits comme des forces « anti-étatiques » abusant de leur majorité législative pour entraver son programme. Certains opposants politiques se sont demandé si les actions de Yoon étaient au moins en partie motivées par les accusations croissantes contre son épouse, qui ont nui à sa cote de popularité et fourni des arguments politiques à ses rivaux. « Je m'excuse d'avoir causé de l'inquiétude à la population, même si je ne suis qu'une personne insignifiante », a déclaré Kim aux journalistes à son arrivée pour être interrogée. Elle a ajouté qu'elle coopérerait honnêtement à l'enquête, avant de partir sans répondre à des questions spécifiques sur les accusations portées contre elle.
© Copyright LaPresse
