Strasbourg (France), 10 septembre (LaPresse) – « Lorsque nous parlons de compétitivité et d'indépendance, nous devons parler de nos relations avec les États-Unis. J'ai entendu beaucoup de choses sur l'accord conclu cet été. Je comprends les réactions initiales, alors permettez-moi d'être aussi claire que possible : notre relation commerciale avec les États-Unis est la plus importante. Nous exportons pour plus de 500 milliards d'euros de marchandises. Chaque année, des millions d'emplois en dépendent, et en tant que présidente de la Commission, je ne parierai jamais sur les emplois et les moyens de subsistance des gens. C'est pourquoi nous avons conclu un accord pour maintenir l'accès au marché pour nos industries, et je vous assure que nous avons obtenu le meilleur accord possible. Nous avons placé nos entreprises dans une position relativement avantageuse, car certains de nos concurrents directs sont confrontés à des droits de douane beaucoup plus élevés de la part des États-Unis. Oui, leur niveau de base est peut-être inférieur, mais si l'on tient compte des exceptions que nous avons obtenues et des droits de douane supplémentaires que d'autres doivent payer, nous avons sans aucun doute le meilleur accord. » C'est ce qu'affirme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans son discours sur l'état de l'Union devant le Parlement européen. « Mais je tiens également à être très claire sur un point : qu'il s'agisse de réglementation environnementale ou numérique, nous fixons nos propres normes. Nous établissons nos propres réglementations. L'Europe décidera toujours seule. Et, Mesdames et Messieurs les députés, je ne crois pas aux droits de douane. Les droits de douane sont des taxes, mais l'accord garantit une stabilité cruciale dans nos relations avec les États-Unis à un moment où l'insécurité mondiale est grande », ajoute-t-elle.