Turin, 11 oct. (LaPresse/AP) – Les Nations Unies ont reçu l’autorisation d’Israël pour commencer à envoyer une aide intensifiée à Gaza dès demain. C’est ce qu’a déclaré un responsable de l’ONU, sous couvert d’anonymat pour discuter de détails encore non rendus publics. Les envois d’aide visent à faire face à la malnutrition sévère et à la famine causées par les offensives israéliennes et les restrictions à l’aide humanitaire. La Cour pénale internationale a demandé l’arrestation de Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense pour usage présumé de la faim comme méthode de guerre. Les responsables israéliens nient les accusations. L’aide comprendra 170 000 tonnes déjà positionnées dans des pays voisins tels que la Jordanie et l’Égypte, tandis que les responsables humanitaires attendaient la permission des forces israéliennes pour reprendre leurs activités. Les responsables de l’ONU et les autorités israéliennes ont mené une série de discussions à Jérusalem au cours des dernières 24 heures sur la quantité d’aide que les organisations humanitaires peuvent apporter et par quels points d’entrée. Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré vendredi aux journalistes que le carburant, les fournitures médicales et d’autres matériels essentiels avaient commencé à passer par le point de passage de Kerem Shalom. Les responsables de l’ONU souhaitent qu’Israël ouvre davantage de points de passage et garantisse des déplacements sûrs pour les travailleurs humanitaires et les civils retournant dans des zones de Gaza récemment attaquées. Ces derniers mois, l’ONU et ses partenaires n’ont réussi à livrer que 20 % de l’aide nécessaire dans la Bande de Gaza, selon le coordinateur humanitaire de l’ONU.
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