Milan, 16 oct. (LaPresse) – « Le Parti socialiste redevient une force de gouvernement et démontre que la stratégie conflictuelle de La France Insoumise a échoué. Le PS a obtenu la suspension d’une réforme impopulaire. L’objectif n’était pas de conclure un accord en coulisses, mais de garantir la stabilité de la France dans un contexte déjà dangereux. » C’est ce qu’a déclaré l’ancien président français François Hollande dans une interview à Repubblica. « Le NFP était une alliance de circonstance pour faire barrage à l’extrême droite. Aux municipales de mars prochain, il n’y aura pas de listes communes entre les socialistes et La France Insoumise, qui a pris des positions incompatibles tant avec la gestion d’une ville qu’avec le fonctionnement de l’État, si jamais nous devions accéder au pouvoir. La France Insoumise joue aujourd’hui le rôle de ‘l’idiot utile’ de la politique française et effraie une partie des Français plus encore que l’extrême droite », a-t-il expliqué. Même dans la majorité, certains, comme l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, demandent la démission de Macron. « Je suis surpris qu’un ancien Premier ministre nommé par Macron et lui-même candidat à la présidentielle le dise. Une démission entraînerait une présidentielle anticipée, à organiser dans un délai constitutionnel de trente-cinq jours. Un délai trop court. Nous avons besoin d’une campagne longue, permettant un débat sérieux sur les grandes questions : la défense, la sécurité, l’immigration, la fiscalité, les retraites, le rôle de la France dans le monde », a-t-il commenté.