Rome, 17 oct. (LaPresse) – « La CPI s’appuie sur les États pour l’exécution de ses décisions. Il ne s’agit pas seulement d’une obligation juridique envers la Cour en vertu du Statut de Rome, mais aussi d’une responsabilité envers les autres États parties. Lorsque les États ont des doutes sur la coopération avec la Cour, ils peuvent la consulter rapidement et efficacement. Cependant, il n’appartient pas aux États de déterminer unilatéralement la validité des décisions juridictionnelles de la Cour. Comme le stipule l’article 119 du Statut, ‘tout différend relatif aux fonctions judiciaires de la Cour sera résolu par décision de la Cour’. » C’est ce qu’a déclaré à LaPresse la Cour pénale internationale concernant le possible voyage de Vladimir Poutine en Hongrie pour rencontrer Donald Trump, à la lumière du mandat d’arrêt émis contre le président russe. Selon la CPI, l’obligation d’exécuter l’arrestation à Budapest demeure, malgré l’annonce par la Hongrie de son retrait du Statut de Rome.