Washington (États-Unis), 18 oct (LaPresse/AP) – De New York à Washington, de Boston à Chicago et sur des centaines d'autres petites places, des milliers de personnes se sont rassemblées aux États-Unis pour la mobilisation « No Kings » afin de protester contre la direction prise par le pays sous la présidence de Donald Trump. Les manifestations « No Kings » ont été qualifiées de marches « Hate America » par le parti républicain. Les manifestants défilent derrière des pancartes sur lesquelles on peut lire « Rien n'est plus patriotique que de protester » ou « Résister au fascisme » et l'ambiance est festive, avec dans de nombreux cas des fanfares. Il s'agit de la troisième mobilisation de masse depuis le retour de M. Trump à la Maison Blanche et elle intervient dans le contexte d'une fermeture du gouvernement qui a non seulement interrompu les programmes et les services fédéraux, mais qui met à l'épreuve l'équilibre fondamental des pouvoirs, avec un exécutif agressif qui affronte le Congrès et les tribunaux d'une manière qui, selon les organisateurs, représente une dérive vers l'autoritarisme. M. Trump passe le week-end dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride. "Ils disent qu'ils m'appellent roi. Je ne suis pas un roi", a-t-il déclaré dans une interview accordée à Fox News.
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