Francfort (Allemagne), 23 octobre (LaPresse) – « Le vol des bijoux de la couronne au Louvre représente avant tout une perte inestimable pour la France et son identité culturelle. Sur le marché international, des objets aussi célèbres sont pratiquement invendables : les marchands et les maisons de vente aux enchères les reconnaîtraient immédiatement comme des pièces volées ». C'est ce qu'a déclaré à LaPresse Jan Bykowski, porte-parole de la Kunsthaus Lempertz de Cologne, l'une des plus anciennes maisons de vente aux enchères au monde, en commentant le vol au musée du Louvre à Paris. « Pour tenter de les revendre, il faudrait transformer la taille traditionnelle des pierres en une taille moderne en brillant, une opération qui n'est possible que pour des experts hautement qualifiés – présents par exemple à Idar-Oberstein, à Anvers ou en Inde –, mais même eux reconnaîtraient immédiatement les pierres provenant du Louvre », a ajouté M. Bykowski, « l'or peut être fondu, mais les diamants sont pratiquement invendables ».

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