Milan, 31 octobre (LaPresse) – La demande de libération de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, présentée par ses avocats, sera examinée par la Cour d'appel de Paris le 10 novembre. C'est ce qu'a appris Le Figaro de sources bien informées. La Cour devra décider s'il convient d'accorder à Sarkozy la liberté provisoire jusqu'au procès en appel, qui devrait débuter avant le 25 mars. L'ancien président a été condamné en première instance dans l'affaire du financement de la Libye. Ses avocats demanderont sa libération en vertu de l'article 144 du Code de procédure pénale, arguant que Nicolas Sarkozy ne remplit aucun des critères justifiant le maintien en détention provisoire et que le régime de condamnation, même en première instance, n'est pas le même que celui de la détention provisoire. Si leur demande est acceptée, Sarkozy pourra être libéré dans la soirée du 10 novembre ou le lendemain matin. Les juges pourront toutefois lui imposer le port d'un bracelet électronique.

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