Madrid (Espagne), 4 nov. (LaPresse) – « Nous espérons que le bon sens prévaudra, que Nicolas Maduro se retire et permette la construction d’un chemin démocratique au Venezuela, et que la drogue ne soit plus le principal produit d’exportation du pays. » C’est ce qu’a déclaré à LaPresse la leader de l’opposition vénézuélienne Dinorah Figuera, qui a succédé à Juan Guaidó en tant que présidente de l’Assemblée nationale de l’opposition, qui agit comme un parlement parallèle à celui officiel, commentant la montée des tensions dans la mer des Caraïbes. « Maduro n’a que quelques jours, voire quelques heures, pour prendre une décision. Nous espérons qu’il choisira pour le bien de la population, qu’il quittera le pouvoir et permettra au Venezuela d’avoir un gouvernement démocratique », a déclaré Figuera. L’opposante, qui a fui son pays et vit à Valence, n’a pas souhaité commenter la décision du président américain Donald Trump d’augmenter le déploiement militaire dans les Caraïbes, l’attribuant à la lutte contre le trafic de drogue. « Ce qui se passe est le produit d’un pays qui attaque un autre pays par le biais de la criminalité organisée et du trafic de drogue », a-t-elle affirmé. « Nous respectons la décision de chaque pays d’agir lorsque sa sécurité et la santé publique sont compromises », a-t-elle ajouté, soulignant que, selon elle, les pays devraient agir conjointement contre le trafic de drogue en raison du risque qu’il représente pour tous. Figuera a soutenu que le Venezuela était devenu une « narcodictature, qui a basé sa production économique sur l’exploitation et la production de drogue ».