Bruxelles (Belgique), 8 nov. (LaPresse) – La Chine a exprimé une vive indignation et présenté une protestation formelle à l’UE, critiquant le Parlement européen pour avoir permis à la vice-présidente de Taïwan, Bi-Khim Hsiao, de prendre la parole hier devant un groupe de parlementaires au Parlement européen à Bruxelles, lors d’une rencontre consacrée à la Chine organisée par l’Alliance interparlementaire pour la Chine (IPAC). La mission chinoise auprès de l’UE a critiqué le Parlement européen pour avoir autorisé Bi-Khim Hsiao et d’autres personnalités de premier plan du mouvement indépendantiste taïwanais à mener ce qu’elle a qualifié « d’activités séparatistes » dans son bâtiment, malgré l’opposition de Pékin. « Cet acte porte gravement atteinte aux intérêts fondamentaux de la Chine et viole le principe d’“une seule Chine”, en interférant sérieusement dans les affaires intérieures de la Chine et en sapant la confiance politique mutuelle entre la Chine et l’UE », a déclaré la mission de Pékin, ajoutant que la question de Taïwan, qui concerne la souveraineté de la Chine, constitue une ligne rouge à ne pas franchir, et exhortant l’Europe à cesser d’envoyer des signaux erronés à ce qu’elle appelle les « forces séparatistes ».

© Copyright LaPresse