Séoul (Corée du Sud), 26 décembre (LaPresse) – Les procureurs sud-coréens ont requis une peine de 10 ans de prison contre l'ancien président Yoon Suk Yeol, dans le cadre de la première des sept procédures pénales liées à sa tentative d'imposer la loi martiale en 2024 et à d'autres accusations. Le procès, qui touche à sa fin, porte sur des accusations incluant la contestation par Yoon des tentatives des autorités de mener une enquête à son sujet et de l'arrêter. Yoon nie toutes les accusations et ses avocats ont fait valoir que le mandat d'arrêt était invalide et illégal. Le tribunal devrait rendre son verdict dès le mois prochain. Yoon devra faire face à d'autres procès à l'avenir, avec des accusations allant de la corruption et du trafic d'influence à la rébellion, un crime grave passible de la prison à vie ou de la peine de mort.