Au moment où la vague de protestations se poursuit en Algérie contre le chômage et la dégradation des conditions de vie, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) a dénoncé le “silence” des autorités suite aux affrontements entre manifestants et forces de l’ordre au sud-est de l’Algérie.

“La situation nous inquiète beaucoup”, a déploré le vice-président de la ligue dans une déclaration à la presse.

L’ONG appelle le pouvoir à “prendre au sérieux” ces protestations qui ont lieu depuis plusieurs jours. “Ce qui se passe dans le Sud est un cri d’alerte sur fond de crise sociale et politique”, a-t-il indiqué, regrettant l’existence d’”une crise de communication puisque le pouvoir a fermé tous les espaces de médiation et de dialogue”.

© Copyright LaPresse