Les Nations unies ont appelé mercredi à « mettre la politique de côté » et faciliter l’accès aux régions rebelles sinistrées dans le nord-ouest de la Syrie frontalier de la Turquie, deux jours après le séisme dévastateur qui a frappé les deux pays.

« Mettez la politique de côté et laissez-nous faire notre travail humanitaire », a plaidé dans une interview à l’Agence France-Presse le coordinateur résident de l’ONU en Syrie, El-Mostafa Benlamlih. « On ne peut pas se permettre d’attendre et de négocier. Si on attend de négocier, ce sera déjà trop tard. »

Le bilan du séisme dépasse les 11.700 morts, selon les bilans officiels communiqués mercredi. La Turquie déplore officiellement au moins 9057 morts. Il s’agit du pire bilan depuis le séisme de 1999, d’une magnitude de 7,4 et qui avait fait 17.000 morts dont un millier à Istanbul. En Syrie, 2662 corps ont pour le moment été extraits des décombres, selon les autorités ainsi que les secouristes dans les zones rebelles.

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