Quelques heures après que chef de l’Etat Kaïs Saïed a annoncé la dissolution de cet organisme judiciaire qu’il accuse de corruption, de partialité et d’être infiltré par ses opposants politiques, la police tunisienne a verrouillé ce lundi les portes du siège du Conseil supérieur de la magistrature, pour en empêcher l’accès.

“Le CSM appartient au passé”, a déclaré le chef de l’État dans une vidéo diffusée dimanche soir. Une décision que le Conseil supérieur de la magistrature a aussitôt rejeté.

Son président Youssef Bouzakher s’indigne et juge cette dissolution “dangereuse et illégale”. Il rappelle notamment que le CSM est une institution indépendante, sur laquelle le chef de l’État n’a aucune autorité.

© Copyright LaPresse