« L’homme a perdu son droit de séjour en France et devait retourner dans son pays d’origine, le Maroc. Il a donc été placé dans un centre de retour fermé en vue de son éloignement du territoire », a indiqué la secrétaire d’Etat, Nicole de Moor, dans un communiqué.
« Il ne donne aucun signe qu’il souhaite retourner volontairement. Les autorités françaises réclament toujours le retour de la personne afin de pouvoir l’envoyer au Maroc », a ajouté cette responsable chrétienne-démocrate flamande, précisant que M. Iquioussen n’a « pas l’autorisation de séjourner sur le territoire belge.
« Nous restons en contact avec la France pour permettre son éloignement », a-t-elle souligné.
Mardi la justice belge avait une seconde fois refusé de remettre l’imam à la France en vertu d’un mandat d’arrêt européen (MAE). La cour d’appel de Mons a confirmé la décision rendue en première instance le 21 octobre par le tribunal de Tournai.