Trois proches du pouvoir au Mozambique, dont le fils d'un ex-président, ont été condamnés mercredi à 12 ans de prison ferme dans le gigantesque scandale de corruption dit de la "dette cachée", qui avait plongé le pays dans une grave crise financière.
Le scandale concerne des prêts secrets de deux milliards de dollars accordés par des banques étrangères à des entreprises publiques mozambicaines, et garantis par l’Etat, officiellement pour des contrats d’équipement de pêche et surveillance maritime.
Au total, 19 personnes étaient sur le banc des accusés, toutes proches du pouvoir et jugées pour chantage, faux, détournement de fonds et blanchiment. Le procès s’est ouvert l’an dernier et a duré sept mois. La lecture du verdict a duré une semaine.
L’ancien chef des services de renseignement et de la sécurité de l’Etat, Gregorio Leao, et l’ex-patron du renseignement économique, Antonio do Rosario, ont tous deux écopé de 12 ans de prison ferme. Ndambi Guebuza, fils aîné de l’ancien chef d’Etat Armando Guebuza, reconnu coupable d’avoir joué les facilitateurs auprès de son père, a été condamné à une peine identique
© Copyright LaPresse