L’ex-eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, suspect clé dans le scandale de corruption Qatargate, a signé mardi un accord avec le parquet fédéral belge prévoyant qu’il collaborera désormais avec les enquêteurs en échange d’une peine de prison ferme « limitée ».

« A travers ce mémorandum », précise le parquet dans un communiqué, « il s’engage à informer les enquêteurs et la justice notamment sur le modus operandi (de la fraude présumée), les arrangements financiers avec des états tiers, les constructions financières mises en place, et les bénéficiaires des structures mises en place et avantages proposés ».

Ses déclarations devront être « substantielles, révélatrices, sincères et complètes » sur sa participation aux faits reprochés et celle de tiers, ajoute le texte.

En outre, M. Panzeri, qui est actuellement écroué, devra aussi renseigner les enquêteurs sur « l’implication des personnes connues ou non encore connues dans le dossier, en ce compris l’identité des personnes qu’il admet avoir corrompues ».

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