Said Bouteflika, frère cadet du défunt ex-président Abdelaziz Bouteflika, en détention dans le cadre de poursuites dans plusieurs affaires, a été condamné mercredi à 12 ans de prison ferme pour "corruption et recel de revenus de corruption", selon des médias locaux.

Deux de ses co-accusés, l’ancien chef du patronat algérien Ali Haddad, également condamné dans plusieurs affaires, et Ahmed Mazouz, un ex-oligarque de l’ère Bouteflika, ont écopé de la même peine. L’ex-grand patron du secteur automobile, Mahieddine Tahkout, l’un des hommes d’affaires les plus influents sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika (1999-2019), a été condamné à 15 ans de prison ferme, selon le site d’information Interlignes.

En juin 2022, Said Bouteflika avait été condamné à huit ans de prison pour des faits de corruption. En Algérie, les peines de prison ne sont pas cumulables. C’est la peine la plus lourde qui est purgée. Après la chute de Bouteflika le 2 avril 2019 sous la pression du mouvement de protestation du Hirak et de l’armée, la justice a lancé une série d’enquêtes sur des affaires impliquant des membres de son entourage.

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