“Non à la loi de la censure”, “La presse libre est une condition pour la démocratie” ont-ils affiché sur les pancartes tenues par quelques dizaines de journalistes portant des masques noirs pour protester contre le texte. “Si ce projet de loi passe tel quel, la liberté de presse et d’expression sera assiégée en Turquie”, s’est alarmé Kemal Aktas, président des reporters du parlement lors la manifestation. Le texte prévoit notamment de punir de un à trois ans de prison la “propagation d’informations trompeuses” et de priver de leur carte de presse les journalistes reconnus coupables de ce délit.
Déposé au parlement par les députés du parti au pouvoir (AKP) fin mai, le texte a été adopté en septembre par deux commissions parlementaires.