La situation des 987 migrants bloqués au large des côtes siciliennes sur les trois navires Humanity 1, Ocean Viking et Geo Barents, en attente du permis de débarquement, continue de faire des remous. Après les allers-retours d’hier jeudi entre Rome et Berlin, l’Allemagne pressant l’Italie d’intervenir et de secourir les naufragés en mer et le Farnesina demandant au gouvernement allemand des éclaircissements sur les ONG allemandes actives en Méditerranée, une ouverture est venue aujourd’hui de la France.
“Nous ne devons pas laisser l’Italie seule. On a dit à l’Italie, on l’a dit avec l’Allemagne, que si ce bateau (l’Ocean Viking ndlr) est accueilli par l’Italie, on accueillera une partie des migrants, femmes et enfants, pour que l’Italie n’ait pas seulement le fardeau de cette arrivée de migrants », a déclaré le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, interrogé par l’émission ‘Face-à-Face’ sur Bfmtv et Rmc.
“Le droit international est très clair : lorsqu’un bateau demande à débarquer avec des naufragés à bord, c’est le port le plus sûr et le plus proche qui doit l’accueillir, en l’occurrence l’Italie” et “nous ne doutons pas que l’Italie respectera le droit international”, a-t-il ajouté.