Les 12 migrants en situation irrégulière étaient poursuivis notamment pour « outrage à des fonctionnaires publics pendant l’exercice de leur fonction », « rébellion commise en réunion de plus de deux personnes » et « entrée illégale en territoire national », a précisé à la presse internationale Omar Naji, membre de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) à Nador.
« C’est un jugement très dur et inattendu en sachant qu’en première instance ils avaient écopé de 11 mois de prison ferme », a déploré Naji.
Ces migrants avaient été arrêtés le 18 juin après des affrontements avec les forces de l’ordre marocaines dans une forêt des environs de l’enclave de Melilla, selon le militant spécialisé dans les questions migratoires.