Les deux individus, membres d’un réseau de trafic d’êtres humains, ont été accusés de ”crime contre les droits des citoyens étrangers et de mise en danger de la vie de plusieurs personnes”, souligne l’arrêt du tribunal.
Ils avaient, entre autres, transporté, de manière illégale, une quinzaine d’Algériens à bord d’une embarcation pneumatique interceptée en octobre dernier par les services de secours sur les côtes de Palma. Le tribunal note que l’embarcation ne remplissait pas les conditions permettant de sauvegarder l’intégrité physique des occupants.
Selon le décompte des autorités locales espagnoles, 73% des migrants irréguliers arrivés sur les côtes espagnoles sont des Algériens, un phénomène qui inquiète de plus en plus les milieux politiques et associatifs ibériques.