Le programme de formation intensif au profit des soldats marocains, du personnel de la garde nationale de l’Utah et des marines américains, sur les risques liés aux explosifs, tels que la neutralisation des mines ou le stockage et le transport des munitions, a pris vendredi, a annoncé samedi l’ambassade des Etats-Unis, à Rabat.
“les militaires américains et marocains ont terminé hier un programme de formation intensif de quatre semaines sur la gestion des risques d’explosion, tels que le désarmement des mines ou le stockage et le transport de munitions”, lit-on dans le communiqué.
“Ces programmes de formation conjoints constituent une composante essentielle du partenariat stratégique étroit entre le Maroc et les Etats-Unis”, a déclaré le général-major de l’armée américaine Michael J. Turley, adjudant général de la garde nationale de l’Utah, qui s’est rendu au Maroc pour observer la conclusion de ces exercices.
Selon un communiqué de l’ambassade, plus de 20 militaires ont participé au programme, officiellement connu sous le nom de formation à l’action humanitaire contre les mines et à la neutralisation des explosifs et des munitions (Humanitarian Mine Action and Explosive Ordnance Disposal – HMA–EOD).
Cette formation avait pour objectif d’aider les partenaires militaires des Etats-Unis à développer leurs capacités à identifier et à neutraliser les mines non explosées et les dangers similaires qui menacent les populations civiles, tout en contribuant à améliorer la sécurité physique et la gestion des stocks des munitions conventionnelles, souligne la même source.
Le Maroc participe chaque année à plus de 100 engagements militaires avec les forces américaines. Il accueille l’African Lion – l’exercice militaire annuel le plus large sur le continent – et constitue un partenaire majeur des programmes américains de formation et d’entraînement militaires internationaux et de ventes militaires étrangères.
En octobre 2020, les Etats-Unis et le Maroc ont signé une feuille de route pour la coopération en matière de défense d’une durée de dix ans, qui oriente la coopération dans les domaines prioritaires, notamment les efforts visant à faire face ensemble, et de manière plus efficace, aux menaces régionales.