Après la cyberattaque qui a paralysé, mardi, la quasi-totalité des stations-services en Iran, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale d’Iran a indiqué jeudi que « l’objectif de l’ennemi » de fomenter des troubles par des pénuries d’essence avait été contrecarré.
« Les défenses de la ligne de front passive ont été neutralisées par une cyberattaque, mais l’arrière-garde a déjoué l’objectif de l’ennemi de provoquer des émeutes en Iran grâce à l’action coordonnée et opportune des agences de sécurité et de communication », a tweeté Ali Shamkhani.
La cyberattaque, imputée à un pays étranger par le pouvoir, a bloqué le système informatique qui permet aux Iraniens de faire le plein gratuitement ou à des prix subventionnés à l’aide d’une carte numérique délivrée par les autorités.
La cyberattaque, imputée à un pays étranger par le pouvoir, a bloqué le système informatique qui permet aux Iraniens de faire le plein gratuitement ou à des prix subventionnés à l’aide d’une carte numérique délivrée par les autorités, ce qui a provoqué de longues files d’attente et de la frustration chez les automobilistes bloqués sans carburant.
L’Iran dispose des troisièmes réserves de pétrole au monde et occupait en 2020 la cinquième place comme producteur au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le président Ebrahim Raïssi a souligné mercredi la nécessité d’anticiper, de se prémunir contre les cyberattaques. « Dans le domaine de la cyberguerre, il faut être sérieusement préparé, et les instances concernées ne doivent pas permettre à l’ennemi de poursuivre ses objectifs sinistres dans ce domaine », a-t-il dit.
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