Premier pays touché par la pandémie, la Chine a pratiquement fermé ses frontières depuis mars 2020, ce qui a réduit drastiquement les liaisons aériennes avec l’international.
La maîtrise de l’épidémie au niveau local a toutefois permis une reprise progressive du tourisme et des déplacements professionnels dans le pays. Mais la relance est fragile.
Un rebond épidémique cet été dans plusieurs régions – le plus important en termes d’étendue géographique – a entraîné de fortes perturbations dans les transports, en particulier dans l’aérien.
China Southern Airlines, la plus grosse compagnie du pays en nombre de passagers, a ainsi affiché 1,4 milliard de yuans (189 millions d’euros) de pertes sur la période juillet-septembre.
Au trimestre précédent, elles se chiffraient à 682 millions de yuans, soit deux fois moins.
Cette année, la pandémie a eu un “impact durable” pendant l’été, une période traditionnellement faste en termes de voyages, a relevé vendredi China Southern.
La hausse des prix des carburants au niveau mondial a également pesé sur les comptes de l’entreprise.
Pour sa part, China Eastern Airlines, la deuxième compagnie aérienne chinoise en termes de passagers, a fait état de 2,9 milliards de yuans (391 millions d’euros) de pertes sur la période juillet-septembre.