Lorsque des journalistes sont attaqués en toute impunité, il y a une défaillance des systèmes judiciaire et de sécurité pour tous : il faut faire davantage pour les protéger, ont déclaré mardi les Nations Unies à l’occasion de la Journée internationale pour la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

« Les crimes contre les journalistes ont une influence énorme sur la société tout entière. De tels faits empêchent en effet les citoyens de prendre des décisions éclairées », a souligné le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un message pour la Journée.

« Pour beaucoup de journalistes, dire la vérité a un prix. Vérité et pouvoir ne vont pas toujours de pair. Entre 2006 et 2020 dans le monde, près de 1.200 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier », a pour sa part regretté dans un message la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.

Ainsi, Guterres a appelé les États Membres et la communauté internationale à faire preuve de la volonté politique nécessaire pour enquêter sur les crimes commis contre les journalistes et les professionnels des médias et pour en poursuivre les auteurs avec la plus grande fermeté ».

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