Près de 500 entreprises mondiales de services financiers ont convenu d’aligner 130.000 milliards de dollars avec les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, notamment la limitation du réchauffement climatique à 1,5° C.

L’engagement a été pris en marge de la Cop26 qui se tient actuellement à Glasgow en Ecosse. En effet, Mark Carney, l’Envoyé spécial des Nations Unies pour l’action et la finance climatiques, a réuni la Glasgow Financial Alliance for Net Zero, un groupe de banquiers, d’assureurs et d’investisseurs qui se sont désormais engagés à placer le changement climatique au centre de leur travail.

« Le message central aujourd’hui est que l’argent est là, l’argent est là pour la transition, et ce n’est pas du blabla », a déclaré M. Carney aux délégués lors d’un événement sur le financement climatique à la COP26, à Glasgow.

L’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre a souligné qu’il considérait Net-Zero comme l’infrastructure critique du nouveau système financier.

« Il s’agit de se concentrer sur le client, d’aller là où se trouvent les émissions pour aider à les réduire. Ainsi, les entreprises qui ont mis en place des plans pour réduire les émissions trouveront le capital, celles qui n’en ont pas mis en place n’en auront pas. Je recommande donc vivement de mettre ces plans en place », a-t-il expliqué.

L’engagement s’accompagne d’une voie par laquelle les entreprises impliquées, y compris la plupart des grandes banques occidentales, doivent utiliser des conseils scientifiques pour atteindre zéro émission nette d’ici 2050, et s’engager à atteindre des objectifs intermédiaires vers une réduction de 50% d’ici 2030, et même une réduction de 25% au cours des cinq prochaines années.

Cela signifie ajuster leurs modèles commerciaux, développer des plans crédibles pour la transition, puis les mettre en œuvre.

« Et puis il y a les rapports annuels. Nous aurons des retours sur qui travaille bien, qui doit faire mieux, et aussi en termes de politique, ce qui est là et ce qui ne l’est pas », a conclu Carney.

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