Alors que les conséquences du changement climatique pèsent de plus en plus sur la planète, l’Australie a refusé lundi d’adhérer à l’accord visant à abandonner progressivement le charbon afin de limiter le changement climatique.
Contrairement à une quarantaine de pays qui ont signé cet accord à la Cop26, l’Australie a affirmé sa volonté de continuer à vendre ce combustible fossile polluant pendant des « décennies », tout comme la Chine et les Etats-Unis.
Le charbon est pointé du doigt en raison de la pollution qu’il engendre. Tout d’abord lors de son extraction car les mines génèrent de grandes quantités de CO² et polluent parfois les nappes phréatiques. Vient ensuite la pollution liée à l’exploitation même du charbon. La roche émet 3,5 tonnes de CO² par tonne d’énergie consommée, soit 1,5 fois plus que le gaz et 1,3 fois plus que le pétrole.
Roche stratifiée combustible, de couleur noire, formée par l’accumulation de débris végétaux transformés par la carbonisation, le charbon existe de différents types: ceux ayant une faible teneur en carbone (le lignite et le sous-bitumineux) et ceux composés à plus de 70% de carbone (bitumineux, qui permettent de produire du coke, et anthracite).
Après son extraction, le charbon à l’état pur est lavé puis trié en fonction de sa teneur en carbone. Il peut ensuite être brulé, transformé en coke ou gazéifié. Il en découle plusieurs utilisations, la principale étant la production d’électricité via des centrales thermiques à flammes. En effet, 41% de l’électricité produite dans le monde l’est à partir de charbon. Plus globalement, ce dernier représente 30% de la demande d’énergie mondiale, juste derrière le pétrole.
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