L’Union africaine a appelé dimanche à un cessez-le-feu entre l’armée éthiopienne et les rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF).

«J’en appelle aux dirigeants de toutes les parties pour qu’ils cessent leurs offensives militaires. Cela permettra au dialogue de continuer à progresser», a affirmé l’envoyé spécial de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique, Olusegun Obasanjo.

Dans un communiqué, l’ancien président nigérian a exprimé son « optimisme» sur la possibilité de parvenir à une solution pacifique du conflit, notant que « les négociations ne peuvent aboutir dans un contexte d’escalade militaire».

Jeudi, Addis-Abeba a rappelé ses conditions à d’éventuelles pourparlers avec les rebelles du TPLF. «Il y a des conditions. D’abord, arrêtez vos attaques. Deuxièmement, quittez les zones dans lesquelles vous êtes entrés (l’Amhara et l’Afar). Troisièmement, reconnaissez la légitimité de ce gouvernement», a souligné le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Alors que les combats se poursuivent dans le nord du pays, le Premier ministre Abiy Ahmed, avait appelé ses concitoyens à l’unité pour relever les défis auxquels l’Ethiopie est confrontée dans sa guerre contre les rebelles du TPLF.

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