Nommé pour quatre ans à la présidence d’Interpol le général émirati Ahmed Nasser Al-Raisi fait l’objet de plusieurs plaintes en France et en Turquie.
Le président d’Interpol, désigné pour quatre ans, occupe ses fonctions à temps partiel et de façon bénévole et conserve ses fonctions dans son pays d’origine. C’est le secrétaire général Jürgen Stock, renommé pour un second mandat de cinq ans en 2019, qui assure la gestion des affaires courantes.
Nombre d’observateurs s’inquiètent d’une arrivée d’Ahmed Nasser Al-Raisi à la présidence de l’organisation. « Nous sommes profondément convaincus que l’élection du général Al-Raisi porterait atteinte à la mission et à la réputation d’Interpol et affecterait lourdement la capacité de l’organisation à s’acquitter efficacement de sa mission », écrivaient mi-novembre, à la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, trois députés européens dont Marie Arena, présidente de la sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen.