La justice française a requis lundi en appel cinq ans de prison, dont un an ferme, à l’encontre de l’ancien Premier ministre François Fillon, poursuivi pour des soupçons d’emplois fictifs ou surévalués de son épouse.
Hormis cette peine de prison, aménagée en détention à domicile avec bracelet électronique, l’accusation a demandé 375.000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité à l’encontre de l’ex-Premier ministre sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012). A l’encontre de son épouse Penelope, il a été demandé deux ans de prison avec sursis, 100.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité.