Face à l’affolement suscité par le nouveau variant dans le monde, les recherches s’intensifient pour déterminer si Omicron est à l’origine de la recrudescence des cas observés en Afrique.
En attendant, les nouvelles données en provenance d’Afrique du Sud indiquent qu’Omicron pourrait provoquer une maladie moins grave.
En effet, “les études ayant porté sur les hospitalisations dans tout le pays entre le 14 novembre et le 4 décembre ont révélé que le taux d’occupation des unités de soins intensifs n’était que de 6,3 %. « Cela est très faible par rapport à la même période quand l’Afrique du Sud fut confrontée au pic lié à la variante Delta en juillet dernier”, a indiqué jeudi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Sur 1.200 admissions, seules quatre étaient sous ventilation en Afique, précise l’OMS. « Il s’agit de données très préliminaires avec un échantillon de petite taille et la plupart des personnes admises dans les établissements de santé étaient âgées de moins de 40 ans. Et il nous faudra encore au moins deux à trois semaines pour déterminer les effets complets d’Omicron », a déclaré lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Brazzaville (Congo), Dr Richard Mihigo, Coordonnateur du Programme de vaccination et de mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.
Selon la Branche africaine de l’OMS, l’Afrique a enregistré plus de 107.000 cas au cours de la semaine se terminant le 5 décembre, contre environ 55.000. Cinq pays sont à l’origine de 86% des cas signalés au cours de la semaine écoulée et toutes les sous-régions du continent, contre une seule la semaine précédente, ont enregistré une augmentation du nombre de nouveaux cas. L’Afrique australe a enregistré la plus forte augmentation avec une hausse de 140%, principalement due à une augmentation en Afrique du Sud.
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