L’année 2021 a été marquée par une série de violations graves à l’encontre des enfants dans des conflits récents ou de longue durée et moins de la moitié des parties à un conflit dans le monde se sont engagées à protéger les enfants, a averti vendredi le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).
De l’Afghanistan au Yémen, de la Syrie au nord de l’Éthiopie, des milliers d’enfants ont payé un lourd tribut aux conflits armés, aux violences intercommunautaires et à l’insécurité, a déploré l’Unicef.
La semaine dernière encore, au moins quatre enfants figuraient parmi les 35 personnes tuées – dont deux membres du personnel de Save the Children – dans l’État de Kayah, dans l’est du Myanmar, rappelle l’organisation onusienne.
“Les années se suivent et les parties belligérantes continuent d’afficher le plus profond mépris pour les droits et le bien-être des enfants”, a déclaré la Directrice exécutive de l’Unicef, Henrietta Fore.
“Les années se suivent et les parties belligérantes continuent d’afficher le plus profond mépris pour les droits et le bien-être des enfants”, a déclaré la Directrice exécutive de l’Unicef, Henrietta Fore.
L’Afghanistan, par exemple, compte le nombre le plus élevé d’enfants victimes vérifiés depuis 2005, soit plus de 28.500, ce qui représente 27% de l’ensemble des enfants victimes dans le monde.
Parallèlement, la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord a enregistré le plus grand nombre d’attaques vérifiées contre des écoles et des hôpitaux depuis 2005, avec 22 attaques de ce type vérifiées au cours des six premiers mois de cette année.
En octobre, l’Unicef a souligné que 10.000 enfants avaient été tués ou mutilés au Yémen depuis l’escalade des combats en mars 2015, soit l’équivalent de quatre enfants par jour.
En octobre, l’Unicef a souligné que 10.000 enfants avaient été tués ou mutilés au Yémen depuis l’escalade des combats en mars 2015, soit l’équivalent de quatre enfants par jour.
Face à cette situation, l’UNICEF appelle toutes les parties belligérantes à s’engager à adopter des plans d’action formels et à prendre des mesures concrètes pour protéger les enfants.
Il s’agit notamment d’empêcher les violations graves de se produire, de libérer les enfants des forces et groupes armés, de protéger les enfants contre les violences sexuelles et de mettre fin aux attaques contre les hôpitaux et les écoles.
Seuls 37 plans de ce type ont été signés par les parties au conflit depuis 2005, un nombre scandaleusement bas compte tenu des enjeux pour les enfants, déplore l’Unicef.
« Alors que nous approchons de la fin de 2021, j’appelle toutes les parties belligérantes à mettre fin aux attaques contre les enfants, à faire respecter leurs droits et à s’efforcer de trouver des solutions politiques pacifiques à la guerre », déclaré la responsable de l’Unicef.
© Copyright LaPresse