Les Nations unies ont alerté, mardi, sur la situation humanitaire au Burkina Faso, relevant que 1,5% de la population a besoin d’aide.
“Près de 1,5% de la population au Burkina Faso a besoin d’une aide humanitaire”, a annoncé le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric lors d’un briefing, déplorant la recrudescence des “incidents” sécuritaires qui entravent l’accès à l’aide.
Il a dans, ce cadre, précisé que le nombre de ces “incidents” est passé de 211 en 2019 à près de mille cas en 2021, notant que le conflit dans ce pays expose plusieurs personnes à des “vulnérabilités chroniques”, aggravées par les inondations, la sécheresse et l’impact de la pandémie de Covid-19.
Cette situation, a-t-il dit, a impacté plus de 2,9 millions de personnes qui souffrent de l’insécurité alimentaire.
Lundi soir, des militaires réunis au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) avaient annoncé à la télévision publique, avoir pris le pouvoir au Burkina Faso, tout en s’engageant au “retour à un ordre constitutionnel” dans “un délai raisonnable”.
Ils ont indiqué avoir renversé le président Roch Kaboré, à cause de son “incapacité manifeste à faire face efficacement à la dégradation de la situation sécuritaire”.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres avait condamné “fermement” toute tentative de prise de pouvoir par la force au Burkina Faso, appelant toutes les parties dans ce pays à faire preuve de retenue et à opter pour le dialogue.