La deuxième banque italienne UniCredit a renoncé à se porter candidate au rachat de sa concurrente russe Otkrytié en raison des tensions liées à la crise ukrainienne, a indiqué vendredi son PDG Andrea Orcel.
“Compte tenu de l’environnement géopolitique, nous avons décidé de nous retirer de la data room” qui donne accès aux données de la banque avant une acquisition, a déclaré M. Orcel lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes.
Evoquant la présence d’UniCredit en Russie, M. Orcel a expliqué que le groupe était “la douzième banque” du pays et comptait “environ 4.000 personnes sur place”.
Le dirigeant s’est dit “satisfait” de la présence d’UniCredit en Russie que la banque compte “maintenir”, d’autant qu’elle “n’a pas d’impact significatif sur le coût du risque compte tenu de la taille de l’activité totale”.
La présence en Russie “représente environ 4% en termes de fonds propres et activité” d’UniCredit, a-t-il poursuivi.
Quant au capital, UniCredit est présent avec environ 2,5 milliards d’euros en Russie et sa part de marché est de quelque 1%, a précisé le groupe.