La France, ses partenaires européens et le Canada ont annoncé jeudi le retrait du Mali des opérations militaires antijihadistes Barkhane et Takuba du fait de la dégradation des relations avec la junte à Bamako.
“Les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies” et les pays ont décidé “le retrait coordonné” du Mali, tout en affirmant leur “volonté de rester engagés dans la région” du Sahel en proie à la contagion jihadiste, selon une déclaration conjointe.
Cette décision a été prise mercredi soir lors d’une réunion entre plusieurs dirigeants africains et européens organisée à Paris à l’initiative du président français. Ce retrait du Mali intervient après neuf ans d’intervention militaire contre les jihadistes, départ rendu inévitable par les relations exécrables avec la junte au pouvoir à Bamako. Fin janvier, la junte malienne a décidé d’expulser l’ambassadeur de France, une décision critiquée par plusieurs pays occidentaux.
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