Les Nations unies ont accusé les forces de sécurité congolaises et les groupes armés d’avoir tué plus de 230 personnes, au cours du mois de janvier 2022, en République démocratique du Congo (RDC), où 571 violations et atteintes aux droits de l’homme ont été recensées durant la même période.
” Les agents de Police nationale congolaise (PNC) et les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont commis près de 44% du total des violations documentées qui ont causé la mort d’au moins 42 personnes, dont 35 hommes, cinq femmes et deux enfants “, a indiqué le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en RDC (BCNDUH) dans un nouveau rapport.
Les groupes armés, quant à eux, “ont été responsables de 53% du nombre total des violations enregistrées sur l’ensemble du territoire, causant la mort d’au moins 189 personnes, dont 160 hommes, 23 femmes et six enfants”.
L’ONU constate que si les violations attribuables à des agents de l’Etat ont ” légèrement augmenté (+8%) “, celles attribuables aux groupes armés ont « légèrement diminué (-3%) », grâce notamment à la baisse du nombre d’atteintes commises par des combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) qui sont maintenant présentés par le groupe terroriste Daech comme sa branche en Afrique centrale.