L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a dit mercredi craindre un “choc” sur l’offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie prises après son invasion de l’Ukraine, tout en abaissant ses prévisions de la demande pour 2022.

“La perspective de perturbations à grande échelle de la production russe menace de créer un choc mondial de l’offre pétrolière”, écrit l’agence, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, dans un rapport mensuel.

La guerre en Ukraine a créé une forte volatilité sur les marchés du pétrole, dont les cours se sont approchés de leurs records (le Brent a atteint 139,13 dollars le 7 mars) avant de refluer. La Russie est le plus gros exportateur mondial, avec 8 millions de barils par jour (mb/j) de pétrole brut et de produits raffinés à destination du reste du monde.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, notamment la Russie, au sein de l’Opep+ se refusent à augmenter leur production pour soulager le marché, se tenant à un relèvement graduel de 400.000 barils par jour chaque mois.

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