” Nous nous félicitons de cette trêve si nécessaire et demandons instamment à toutes les parties d’y adhérer et de la respecter, ainsi que de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer sa bonne mise en œuvre “, a déclaré dans un communiqué, David Gressly, Coordinateur humanitaire de l’ONU pour le Yémen.
Il a salué l’engagement pris par les belligérants d’autoriser les navires à carburant à passer par les ports de Hodeïda. Selon l’ONU, ces ports sont des points d’entrée critiques pour le carburant, la nourriture et d’autres produits essentiels au Yémen.
Une trêve de deux mois est entrée en vigueur entre les parties belligérantes de la guerre au Yémen, qui oppose depuis près de 8 ans les rebelles Houthis aux forces pro-gouvernementales, ont annoncé samedi soir les Nations Unies.
Gressly est encouragé par la nouvelle selon laquelle les parties ont accepté de se rencontrer sous les auspices de l’envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen, Hans Grundberg, afin de discuter de l’ouverture des routes à Taiz et dans d’autres gouvernorats yéménites.
” Cela faciliterait les mouvements civils et commerciaux et améliorerait l’accès humanitaire permettant aux agences d’aide d’atteindre les personnes dans le besoin dans les zones où le conflit armé et l’insécurité ont présenté des défis majeurs pour la livraison de l’aide humanitaire “, a fait valoir le Coordinateur humanitaire de l’ONU pour le Yémen.
Plus de sept ans de conflit armé au Yémen ont entraîné des souffrances intolérables, faisant de ce pays l’une des plus grandes crises humanitaires. Plus de 23 millions de personnes auront besoin d’une aide humanitaire en 2022. Et lors de la conférence des donateurs de haut niveau qui s’est tenue en mars dernier, les organismes d’aide ont demandé 4,2 milliards de dollars pour aider quelque 17 millions de personnes dans le besoin.
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