Des heurts ont éclaté, dimanche en fin de journée, entre des manifestants et les forces de l’ordre partout en France et notamment à Paris, lors des défilés de la fête des travailleurs.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé les “violences inacceptables” commises par des “casseurs” habillés de noir et venus “perturber les manifestations du 1er mai, notamment à Paris”, avec des dizaines d’enseignes vandalisées sur le parcours, bloquant la progression du cortège syndical.

“Des casseurs viennent perturber les manifestations du 1er mai notamment à Paris, en commettant des violences inacceptables. Je suis cela avec attention”, a tweeté le ministre de l’Intérieur, assurant son “plein soutien aux policiers et gendarmes mobilisés”.

Le préfet de la police de la capitale a de son côté condamné fermement la “scandaleuse attaque” dont ont été victimes les pompiers de Paris lors d’une intervention sur un feu, en plein capitale.

La fête du travail est célébrée cette année dans un contexte particulier marqué tout particulièrement par la guerre en Ukraine, la flambée des prix de l’énergie et la baisse du pouvoir d’achat.

Aussi, la réforme des retraites a été aussi l’un des points sujets saillants de cette journée, qui intervient une semaine après la réélection d’Emmanuel Macron.

Les manifestants ont revendiqué à cette occasion des augmentations salariales pour préserver le pouvoir d’achat des Français, des emplois de qualité et un retour à une retraite à 60 ans au lieu de 65 ans proposé par le gouvernement.

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