Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a jugé vendredi que Bruxelles avait franchi “une ligne rouge” en voulant interdire les importations de pétrole russe et “porté atteinte” à l’unité européenne affichée depuis le début de la guerre en Ukraine.
“La présidente de la Commission”, Ursula von der Leyen, “a volontairement ou non attaqué l’unité européenne”, a-t-il déclaré dans une interview à la radio.
“J’ai dit oui aux cinq premiers paquets de sanctions, mais nous avons clairement signifié dès le début qu’il y avait une ligne rouge: l’embargo sur l’énergie. Ils ont franchi cette ligne (…), il y a un moment où il faut dire stop”, a-t-il ajouté.
“J’ai dit oui aux cinq premiers paquets de sanctions, mais nous avons clairement signifié dès le début qu’il y avait une ligne rouge: l’embargo sur l’énergie. Ils ont franchi cette ligne (…), il y a un moment où il faut dire stop”, a-t-il ajouté.
La Hongrie avait déjà dit mercredi son opposition au projet d’embargo “dans sa forme actuelle”. Or, l’unanimité des 27 est impérative pour l’adoption de sanctions par l’UE. Elle a été obtenue pour les cinq précédentes séries de sanctions.
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