Un missile russe a soufflé d’un coup une école rurale de l’est de l’Ukraine, tuant 60 civils qui s’y étaient réfugiés. Un bilan de guerre toujours plus lourd à la veille du 9 mai, « jour de la Victoire » en Russie.
« Pas plus tard [que samedi], dans le village de Bilogorivka, dans la région de Louhansk, une bombe russe a tué 60 civils », a affirmé le président Volodymyr Zelensky lors d’une intervention en visioconférence à une réunion du G7, dimanche. « Ils essayaient de trouver refuge dans le bâtiment d’une école ordinaire qui a été visée par une frappe aérienne russe. »
Des 90 personnes sur place au moment de la frappe, 27 ont pu être sauvées, a annoncé le gouverneur de la région, Serguiï Gaïdaï, à la télévision de langue russe Current Time TV.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit « horrifié » par le bombardement, selon son porte-parole.
« Comme la Russie ne parvient pas à détruire l’armée ukrainienne sur le terrain, elle s’en prend à des civils, estime Dominique Arel, titulaire de la Chaire d’études ukrainiennes à l’Université d’Ottawa. C’est ce qui vient de se produire dans le Donbass, dans cette école, dans un tout petit village. »
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