Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a plaidé en faveur d'un cadre mondial de la biodiversité assorti d’objectifs clairs et mesurables et de moyens de mise en œuvre solides.

 

Dans un message à l’occasion de la journée internationale de la diversité biologique célébrée le 22 mai de chaque année, M. Guterres a indiqué que cette année, les gouvernements se réuniront pour convenir d’un cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, assorti d’objectifs clairs et mesurables et de moyens de mise en œuvre solides qui permettent d’emprunter la voie du rétablissement de la biodiversité d’ici à 2030.

“Ce cadre doit permettre de s’attaquer aux causes mêmes de la perte de biodiversité et ouvrir la voie aux transformations profondes et ambitieuses qui sont essentielles pour vivre en harmonie avec la nature”, a-t-il indiqué.

Il s’agit, selon lui, de protéger efficacement une plus grande partie des terres, de l’eau douce et des océans de la planète, d’encourager la consommation et la production durables, de choisir les solutions fondées sur la nature pour lutter contre les changements climatiques et de s’abstenir de subventionner les activités qui nuisent à l’environnement.

Pour le chef de l’ONU, ce cadre mondial doit mobiliser les énergies et des ressources financières pour susciter des investissements concrets en faveur de la nature, afin que “nous puissions tous bénéficier des dividendes de la diversité biologique”.

Il a également mis l’accent sur l’importance de la biodiversité pour atteindre les objectifs de développement durable, mettre fin à la menace existentielle liée aux changements climatiques, stopper la dégradation des terres, renforcer la sécurité alimentaire et soutenir les progrès en matière de santé humaine.“Elle offre également des solutions toutes prêtes pour une croissance verte et inclusive”, a-t-il dit.

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