La flambée actuelle de cas de variole du singe dans une trentaine de pays, en dehors des zones endémiques, suggère que la transmission du virus est passée sous les radars pendant un certain temps, a annoncé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors d’une conférence de presse mercredi.
“L’apparition soudaine de la variole du singe dans différents pays au même moment suggère que la transmission n’a pas été détectée pendant un certain temps”, a déclaré son directeur, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Plus de 550 cas dans 30 pays -où la maladie n’est pas endémique et n’apparaît que très rarement- ont été signalés à l’OMS depuis le début de l’éruption actuelle de cas il y a près d’un mois, a-t-il ajouté.