Quatre manifestants ont été tués, selon des médecins prodémocratie, jeudi 30 juin à Khartoum, où des dizaines de milliers de Soudanais scandaient “le peuple veut la chute du général Abdel Fattah al-Burhane”, l’auteur du coup d’État qui a plongé, depuis octobre, le pays dans la violence et une grave crise économique.
Dès mercredi soir, alors que de petits cortèges marchaient ici et là pour appeler les Soudanais à débrayer et à se mobiliser jeudi, un jeune manifestant était tué d’une “balle dans la poitrine” à Khartoum, selon des médecins.
Jeudi, quatre autres protestataires étaient abattus, deux au moins “par des balles tirées dans la poitrine” par les forces de sécurité, a rapporté un syndicat de médecins prodémocratie, dénonçant aussi leurs assauts sur plusieurs hôpitaux de la capitale.
Depuis octobre, la répression a fait 107 morts et des milliers de blessés, sans toutefois entamer la détermination de la rue.
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