Le président du conseil italien, Mario Draghi, a présenté sa démission, ce jeudi 14 juillet, soulignant dans un communiqué que les conditions n’étaient plus réunies pour l’exécution de ses fonctions après la décision du Mouvement 5 étoiles (M5S), membre de la coalition au pouvoir, de boycotter un vote de confiance sur un texte discuté au Sénat.
« La majorité d’unité nationale qui a soutenu ce gouvernement depuis sa création n’existe plus. Le pacte de confiance fondant l’action de ce gouvernement a disparu », a justifié M. Draghi.
Le chef de l’Etat s’est donc refusé à le laisser partir en plein été, au risque de faire entrer l’Italie dans une période d’instabilité.
Le chef du Parti démocrate, Enrico Letta,l’un des principaux membres de la coalition, s’est aussitôt réjoui sur Twitter, s’engageant à « travailler pour que le Parlement confirme sa confiance au gouvernement Draghi et que l’Italie sorte le plus rapidement possible de la chute en vrille dans laquelle elle est tombée ces dernières heures ».
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