“Cette décision ouvre la voie à une région du Moyen-Orient plus intégrée, stable et sûre, qui est vitale pour la sécurité et la prospérité des États-Unis et du peuple américain, et pour la sécurité et la prospérité d’Israël”, a déclaré Sullivan dans un communiqué publié jeudi à Washington.
Et d’ajouter que Biden “aura plus à dire sur cette percée plus tard dans la journée, alors que nous embarquons pour son vol historique directement d’Israël à Djeddah, en Arabie saoudite”.
Dans un communiqué sur Twitter, l’Autorité de l’aviation civile saoudienne a annoncé, auparavant, “sa décision d’ouvrir l’espace aérien du royaume à tous les transporteurs aériens” remplissant les conditions réglementaires de survol.
Le président américain est attendu en Arabie saoudite, dernière escale de sa tournée au Proche-Orient après les territoires palestiniens et Israël, pour assister notamment à une rencontre de neuf dirigeants de la région, à l’invitation du roi Salman bin Abdulaziz al-Saud.
Dans une tribune sur les colonnes du Washington Post, Biden a précisé que son voyage constitue “un petit symbole des relations naissantes et des étapes vers la normalisation entre Israël et le monde arabe, que (son) administration s’efforce d’approfondir et d’étendre”.