Deux ONG, dont Amnesty international, ont dénoncé mercredi une “frénésie d’exécutions” en Iran, où plus de 250 personnes ont subi la peine capitale sur les six premiers mois de l’année “à l’issue de procès systématiquement iniques”.
“Au cours du premier semestre 2022, les autorités iraniennes ont exécuté au moins une personne par jour en moyenne”, dénonce Diana Eltahawy, directrice adjointe pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International, dans un communiqué.
Sur les 251 exécutions recensées du 1er janvier au 30 juin 2022, “les chiffres réels étant sans doute plus élevés”, 146 condamnés avaient été déclarés coupables de meurtre, “dans le cadre d’une pratique bien établie d’exécutions systématiques”, d’après la même source.