Les prix alimentaires ont augmenté de 9,6% sur un an, portant la hausse du prix du “panier de courses” moyen à 9,1%, un niveau inédit depuis près de 40 ans, selon l’estimation de l’Istat.
“Le ralentissement des prix des biens énergétiques enregistré en juillet ne freine pas la tendance longue des tensions inflationnistes qui se sont propagées à d’autres secteurs”, relève l’Istat.
“De fait, la croissance des prix des biens alimentaires transformés, des biens durables et des services relatifs aux transports et autres services s’accélère”, ajoute-t-il.
La hausse des prix de l’énergie reste en effet élevée, bien qu’en recul d’un mois sur l’autre, à 42,9% contre 48,7% en juin. Les prix des transports se sont appréciés de 8,9% contre 7,2% le mois précédent.
L’indice d’inflation calculé selon les normes harmonisées de l’Union européenne (IPCA) s’est effrité en juillet de 1,1% sur un mois grâce aux soldes d’été, ressortant à 8,4% sur un an.
Le gouvernement italien compte consacrer quelque 14 milliards d’euros à un nouveau paquet de mesures destinées à atténuer l’impact pour les ménages et entreprises de l’envolée des prix.
Ce montant s’ajoutera aux 33 milliards d’euros déjà déboursés à ce titre depuis un an.